mardi 30 avril 2013

Bagan



Après notre séjour a Mandalay, nous avons pris la route pour Bagan, site incontournable de Birmanie, construit par le roi Anawratha entre 1044 et 1077 (et oui ça date un peu!!). Rapportant de ses campagnes militaires de nombreuses reliques de Bouddha, il convenait de leur donner un cadre digne de leur sainteté et se lança dans un programme pharaonnique de construction de temples, pagodes, sanctuaires (4000 en tout sur 42km2!). Nous étions, comme de coutumes, les deux seuls touristes du bus. Cependant, cela n'a pas empêche le chauffeur de s'arrêter à l'office gouvernementale pour nous faire payer les 10$/pers de taxe pour accéder au site! Malheureusement, on ne peut pas toujours éviter de donner de l'argent au gouvernement même si ethiquement on s'en serait bien passé.

Notre guesthouse etait simple mais la famille était accueillante. Vu la chaleur, nous avions opté pour le grand luxe... chambre avec option clim! Dommage que les coupures de courant à répétition aient rendu ce plaisir aléatoire et le confort de nos nuits aussi.

Nous sommes arrivés en plein commencement du "water festival", c'est à dire le nouvel an Boudhique (décidément on aura fait beaucoup de nouvel an cette année!). Celui-ci se passe toujours pendant le mois le plus chaud de l'année, en avril et dure 4 jours (cette année du 13 au 17). Concrètement, tout le monde s'arrose à coups de lances à eau et de seaux dans les rues et personnellement nous nous en sommes pris plein le poire! Le soir, la ville se transforme en boîte de nuit. On se croirait à la fête de la musique en France. Des scènes sont installées un peu partout et des artistes chantent à tue tête des chansons traditionnelles d'une justesse vocale approximative (celle du chat qu'on égorge). De loin, sans l'image depuis la terrasse d'un restaurant c'est assez rigolo.








Le premier jour de visite, nous sommes partis le matin, pas trop tard de l'hotel pour éviter les grosses chaleurs arrivants sur le coup des 15h (43°). Après quelques minutes de vélo, des ribambelles d'enfants et d'adultes nous ont aspergés, à notre passage, de la tête au pied et cela jusqu'aux différents temples....soit 7km ou plus. Avec cette chaleur nous avons vite sèché mais nous avouons que ce rituel, au début amusant, à été un peu énervant sur 3 jours de visite surtout avec le sac à dos et l'appareil photo à protéger coûte que coûte!

Arrivés sains et saufs mais mouillés sur le site, nous contemplons l'immensité de ce patrimoine. Rien à voir avec les temples d'Angkor entourés de verdure et ultra touristique. Ici c'est le désert (surtout à cette époque de l'année) ce qui permet d'avoir une vue dégagée et un panorama grandiose sur l'ensemble des monuments blancs, rouges, dorés depuis la plateforme de l'un d'entre eux. Pas un bruit de moteur, juste quelques calèches qui nous doublent pendant que nous essayions tant bien que mal de faire avancer nos petits vélos dans le sable sous un soleil de plomb et entre deux troupeaux de chèvres! Nous apprécions particulièrement les petites cabanes en bois où nous pouvons nous mettre à l'ombre en buvant un Star cola (coca local et bien moins cher).
Malgré plusieurs siècles d'abandon, de pillage et de tremblement de terre, le site a su garder de superbes vestiges. Certains sont en ruines, d'autres sont encore le théâtre de celébrations boudhistes. Il nous a fallut 3 jours pour pouvoir en profiter sans que la chaleur ne devienne contraignante. De plus, les Boudhistes ont la bonne idée d'enlever leurs chaussures pour entrer dans les temples où les pierres nous brûlent les pieds.















Du coup, nous partions tôt le matin pour revenir en début d'après-midi à l'hôtel pour une sieste, avant les grosses chaleurs. Nous savons qu'il fait froid en France et que vous devez nous envier un peu de soleil mais nous pensons n'avoir jamais eu si chaud au point d'être inerte l'après midi! Ne tenant plus, nous avons déniché la piscine d'un hotel de luxe dans Bagan où nous avons passé un après midi entier (13h-18h!) à patauger tels des poissons qu'on auraient sortit trop longtemps de l'eau. Ce moment fût tres marrant quand nous avons vu débarquer dans la piscine une horde de birmans, en robe et combinaisons (par pudeur mais aussi par peur de bronzer). Nous avons donc décidez de créer une liste des choses qui nous choques ou interrogent en Asie (comme de mettre des néons clignotant derrière les bouddha avec une urne en dessous! Manque plus que la flèche...). Nous vous la soumettrons plus tard...




Bagan est aussi considéré dans le pays comme la capitale des objets en laque. Au détour d´un temple (et surtout dans une tentative vaine d'éviter un énième seau d'eau) nous nous sommes arrêtés dans l'une des fabriques de laque de la ville. La visite fut très instructive et nous avons changé nos a priori sur la laque, qui pour nous auparavant, se réduisait aux meubles massifs de style chinois. Les objets sont faits de fines bandes de bambou et/ou de crin de cheval superposées et tressées... La structure est ensuite enduite d'une 12aine de couches de laque qu'on laissent sécher plusieurs jours entre chaque. Les motifs sont soit peints par la suite soit gravés avant de les remplir de couleur par un procédé astucieux. Entre chaque couleur, l'objet est recouvert de gomme d'accacia. Seule la partie du graphique devant être colorée est gravée. Grâce à la gomme, les autres parties ne prendrons pas la couleur.  Dans l'arriere boutique, nous avons pu voir les plus belle pièces réalisées mais aussi les plus chères dont deux magnifiques commodes de 1metre 30 de haut et qui, semble-t-il, avaient trouvé preneur en Europe.

 


Finalement Bagan est un endroit unique et une escale obligatoire en Birmanie. C'est avec un peu de tristesse que nous reprenons le bus pour Yangoon afin de prendre notre avion. 

Ça y est, la Birmanie c'est finie. Il reste, a notre sens, le pays le plus paradoxal et complexe que nous ayons traversé. On nous annonçait une guerre civile, des droits de l'homme bafoués et un des pires pays du monde en matière de libertés publiques et nous n'en avons rien vu ou presque ce qui nous laisse quelques incertitudes. Le pays est  plus développé et moderne que le Cambodge et le Laos. Le transport est bon, la musique plutôt actuelle et beaucoup de femmes ont les cheveux courts (un détail qui veut dire beaucoup et que nous n'avons pas vu dans d'autres pays d'Asie). La population est d´une hospitalité sans précédent et a une envie irrépressible de communiquer au point qu'il est difficile de réaliser que derrière les sourires se cache un régime de fer.

Les sanctions économiques prises contre le régime birman par la communauté internationale n'ont eu aucun effet sur le pays ou ses dirigeants. Les autres pays de l'ASEAN étant trop avides concernant les profits générés par les investissements des ressources naturelles du pays tels que l'opium, le riz, l'hévéa, le teck, les pierres precieuses mais surtout les gisements de gaz et de pétrole encore largement inexploité. Autant de matière disponibles et à moindre coût sont un avantage pour les pays contigus qui n'ont aucun intérêt à voir la Birmanie se développer.
La junte, bien qu'elle ne soit plus au pouvoir officiellement détient encore énormément d'argent lui permettant d'investir et de privatiser ce qui était publique auparavant. Au final, celle ci restera riche et puissante même si elle n'est plus officiellement au pouvoir et aura la main basse sur les principaux leviers économiques. A côté de ça, le bilan pour la population est catastrophique face à d'énormes inégalités de richesse. 0,50€ par jour pour vivre, peu d'accès à l'eau et à l´électricité dans certains villages, forte inflation sur les produits de base et les installations électriques archaïques faute d'entretien. Le système éducatif est quand à lui laissé à l'abandon.

Nous avons eu la sensation que le gouvernement est d'une transparence relative et qu'il veut bien laisser voir ce qu'il veut. Il a été difficile pour nous de sortir des sentiers battus soit dû à l'inexistence de réseau de bus soit dû par l'absence d'autorisation gouvernementale.
Toutefois, depuis la libération d'Aung San Suu Kyi et la retraite de genéralissime Than Shwe, le pays semble avancer (suppression des bureaux de censure, ouverture d'Internet, libération de prisonniers politiques...) et s'ouvrir. La population est avide d'apprendre et évolue vite (certains chauffeurs de tuk tuk se débrouillaient déjà très bien après seulement 3 mois d´apprentissage de l'anglais) ce qui laisse un espoir. Il faudrait que l'on revienne dans 5 ou 10 ans pour comparer...

Le temps passe vite et nous devons rejoindre le Sri lanka, notre dernière destination avant notre retour en France.

jeudi 25 avril 2013

Mandalay, capitale royale

Panorama de Mandalay
Après un bus de nuit particulièrement éprouvant, qui, comme d'habitude, est arrivé en plein milieu de la nuit, vers 3h du matin, et ce n'est qu'après d'âpres négociations que nous débarquons dans la Guesthouse où nous avions réservé une chambre. Bien sûr il fallait attendre que les précédents occupants quitte la chambre. L'attente a été longue jusqu'à 9h ! Bonne surprise tout de même, très grande chambre, balcon, salle de bain privée, air climatisé !! Un bonheur de trouver un peu de confort dans notre voyage.

Nous avons décidé de rester là 5 jours. Ça parait beaucoup, mais les environs sont très riches. Mandalay est la deuxième ville en terme de population, mais elle est surtout la capitale de la religion bouddhique (plus de 150 temples) et fut la dernier capitale royale birmane. On sent encore la présence coloniale britannique, ne serais-ce que par ses rues quadrillées, ces anciennes maisons a l'architecture typiquement coloniale, laissées à l'abandon.

Le lendemain, nous avions prévu, avec nos deux EM Strasbourgeoises, de prendre un scooter et de visiter les environs. Mandalay est entouré de quatre anciennes capitales royales, Amarapura, Inwa, Sagaing et Mingun. Cela explique la richesse historique, religieuse et culturelle de la région. Même si ces villes ne se situent pas à plus de 20km les unes des autres, nous décidions de prendre notre temps en allant visiter d'abord la ville de Sagaing et Amarapura.

Nos scooters en main, nous visitons la pagode la plus prestigieuse de la ville, la pagode Mahamuni, au sud de la ville. Le principal intérêt de cette pagode est le Buddha de 4m de haut sur lequel les hommes et eux seulement, peuvent coller des feuilles d'or dessus, désolé pour ces dames qui restent cantonnées dans un espace   délimité derrière les hommes. Une série de photo de différentes périodes permettent de montrer l'évolution de la couche de ces feuilles, atteignant aujourd'hui plus de 20cm d'épaisseur ! Le visage, lui, reste lisse. On lui fait d'ailleurs sa toilette tous les  matins et on lui brosse les dents ! A l'intérieur règne une ferveur très populaire dans une atmosphère très colorées. Vendeurs de souvenirs, de fleurs, d'amulettes, de feuille d'or remplissent les allées de la pagode. Un moine nous aborde même en nous proposant de faire une visite que nous acceptons naïvement, c'est sans compter la donation de 40$ qu'il nous demandera ensuite... (et que bien sûr nous refuserons !) Même les moines s'y mettent ?!? Bien sûr cela contraste un peu la visite.

Statue recouverte de feuilles d'or
Les femmes derrière, les hommes devant

Pagode Mahamuni

Pagode Mahamuni
Pagode Mahamuni

Nous remontons sur nos selles et nous voilà parti pour Sagaing. Après s'être un peu perdu en chemin nous rejoingnons cette cité datant du XIV siècle, qui remplaça Bagan comme capitale ! Ce que nous en retenons est cette vue sur ces collines aux centaines de pagodes, temples et monastères au bord du fleuve Irrawaddy. La plus haute d'entre elles, la pagode U-Ponya nous offre un magnifiques panorama sur la trentaine de collines aux alentours, sinon a l'intérieur, le décor kitchissime l'emporte !

Pagode U-Ponya

Il est déjà 4h, juste le temps de revenir en direction de Mandalay pour un dernier stop a Amarapura pour assister au coucher de soleil sur le pont U'Bein, pont en teck de plus d'1km, construit au XIX siècle pour relier la ville à la campagne pendant la mousson. Un pont tellement long que Guillaume y a laisser ses gongs.

Pont U'Bein

Pont U'Bein
C'est à cour de gasoil que nous arrivons à Mandalay mais heureusement les birmans sont géniaux ! A tous les carrefours il y a des groupes de taxi-moto qui attendent les clients. Bien heureusement pour nous, on tombe en panne à l'un de ces carrefours. Un birman s'approche et tente de redémarrer sans succès, après plusieurs minutes il sort de je ne sais où, une bouteille d'eau remplie de gasoil. Entre temps 8 autres personnes sont arrivées pour aider, un grand "ouf" collectif est sorti de nos bouches en entendant le moteur pétarader de nouveau! Trop heureux de nous avoir aidé, c'est en leur lançant plein de merci ("chai zoutaimbade") que nous les quittons.

Pour se changer les esprits de toutes ces pagodes, nous partons pour assister a un spectacle de marionnettes ! Dans la tradition birmane, il n'y a pas a proprement parlé de théâtre. Il s'agit plutôt d'un théâtre de marionnettes qui va transparaître les moments les plus importants de leur mythologie hindo-bouddhiste. La troupe qui jouait est une des plus réputées du pays, le "maître marionnettiste" exerce toujours à plus de 80 ans ! De part leur réputation, ils ont eu la chance de voyager dans le monde et notamment en France. Une équipe de télé de "Globe Trekker", émission britannique, était d'ailleurs présente lors de la représentation ! On a pu retrouver pendant quelques heures notre âme d'enfant en voyant danser des singes, des chevaux, des déesses... Une vraie coupure, même si nous n'avons rien compris de ce qu'ils se disaient !

Vraie et fausse marionnette




Le lendemain nous visitons une autre curiosité des alentours,  la ville de Mingun. On y accède par bateau pour touriste après 1h de route. Les bateaux "locaux" ne peuvent prendre en charge des touristes, faute d'accréditation spéciale.... Globalement ce sont exactement les mêmes bateaux, mais ce fonctionnement permet(tait) de limiter le contact avec les birmans ! Quand au port, assez difficile à décrire, près de l'eau stagnent des bateaux de commerce, au pied desquels les familles viennent laver leurs vêtements ou se laver elles-même. Les déchets en tout genre longent la berge et les familles vivent un peu plus haut dans des conditions plus que précaires. Un tas de planches de bois en guise de maison, bidonville à la birmane avec ses fortes odeurs d'ordures, de fiantes et des enfants disant le mot qui tue " hello money".

Moyen de transport traditionnel utilise pour rejoindre le port

Port de Mandalay

Port de Mandalay

En débarquant à Mingun, on a pu voir une autre facette du "Minister of Culture", et oui certains cites sont payants (bien sûr uniquement pour les touristes), mais il ne s'agit pas que d'une pagode, mais plutôt de l'ensemble de la zone. Cela signifie que dès que l'on pose un pied à terre on paye, même si le site se visite très bien en marchant simplement dans les rues, simplement remplie de marchand de souvenirs. Il est donc difficile d'avoir un tourisme responsable en évitant de donner de l'argent au gouvernement. Les agents sont partout pour nous rappeler à l'ordre.
Au niveau culturel, Mingun est la ville choisie par le roi Bodowpaya pour ériger la plus grande stûpa du monde, rien que ça (153 m de haut!). Seulement, elle ne vu jamais le jour entièrement... puisque ça n'a eu pour effets que de ruiner le pays, créer un soulèvement populaire. Malgré cela, les 50m de la base de cette stûpa restent impressionnants !


Ici, c'est un peu la ville Guinness Records, puisqu'on y trouve également la plus grand cloche au monde en état de sonner (4m de base et 5m de haut, le tout faisant 90t). Elle était tellement grande que l'on s´est prêté facilement au jeu de se cacher dedans. En un instant et sans attente, un groupe d'enfants venu de je ne sais où nous a encerclé et observé depuis l'extérieur de la cloche. A notre sortie, deux jeunes birmanes nous ont demandé de prendre une photo avec elles...comme si nous étions des stars célèbres pour notre blancheur!





Nos derniers jours ont été consacré à la visite de la ville même. On a pu visiter une fabrique de feuille d'or, celles qui servent aux offrandes, que l'on colle sur les statues de Bouddha. De prime abord, ça ne paye pas de mine, on repère surtout l'endroit au bruit des masses qui retentissent contre les socles en marbre. Plusieurs groupes d'hommes s'acharnent sur une sorte de paquet recouvert de cuir. Ces derniers contiennent en fait des petits morceaux d'or, intercalés dans des feuilles de bambou. Il y en a plus de 700 dans chaque paquet ! Le but du jeu est de réduire le plus possible l'épaisseur des feuilles d'or. Normalement on peux obtenir 2200 feuilles d'or d'1/1000eme de millimètre avec seulement 24g d'or. Autant dire qu'il faut plusieurs jours de dur labeur pour arriver à ce résultat. Ensuite une armée de petites mains s'affère à découper les feuilles d'or en petits carrés que les fidèles pourront mettre sur les statues de Bouddha.

Battage des feuilles d'or


"L'enpaquetage"
On troque notre scoot contre des vélos chez Mr Jerry et nous voilà parti à arpenter les longues avenues de Mandalay sous un soleil de plomb.Nous en profitons pour aller visiter les petites ruelles du sud de la ville avant de rejoindre le port pour se désaltérer dans une des "beer station" de la ville. 
Pour rajouter un aspect plus culturel à cette balade nous finissons notre visite avec les endroits assez incontournables tel que le palais royal de Mandalay qui est un peu au nord de la ville. C'est un immense carré de 1600m de côté, entouré par des douves et protégé par de gigantesques rempart de 9m de haut! Le palais en soi n'existe plus. Il a été détruit pendant la guerre mais même si les autorités ont tenté de le reconstruire depuis, la magie n'opère pas. On assiste donc a une enfilade de temple plus vide les uns que les autres, même si on arrive à se faire une assez bonne idée des proportions. Maintenant le site est occupé à 99% par l'armée. Les touristes n'ont le droit que d'emprunter la voie centrale... Dommage vu que le parc est immense, on ne pourra pas en profiter ...

Panorama du palais royal



Avant le coucher du soleil, nous faisons un petit détour pour aller visiter le palais du roi Mindon. Auparavant il se situait dans l'enceinte du palais royal, mais à la mort du roi, son fils décida de déplacer ce temple dans un monastère pour ne pas avoir trop de chagrin : loin des yeux, loin du cœur. Cela reste le seul témoignage authentique de cette époque. Les murs en teck sont admirablement sculptés, la salle principale renferme plusieurs statues parfaitement conservées et on observe des bas reliefs symbolisant les 10 dernières réincarnations de Bouddha ( il y en a plus de 500 en tout !). Très bel endroit qui nous a marqué.



Pour finir cette petite journée, nous gravissons les quelques 1700 marches de la colline de Mandalay afin d'assister à un somptueux coucher de soleil panoramique.




C'est avec les batteries rechargées que nous partons le lendemain pour de nouvelles aventures vers Bagan, le Angkor birman.