lundi 6 mai 2013

Début au Sri Lanka. Anuradhapura


Après la Birmanie, nous voilà sur le top départ pour le Sri Lanka, dernier pays de notre voyage. Après 4 heures de vol, nous avons atterrit à Colombo, capitale du pays et point de départ de notre itinéraire. Nous ressentons beaucoup plus l'atmosphère de l'Inde. Les femmes portent des saris, la cuisine est d'influence indiennes avec des currys, samossas, hoppers (crêpes concaves garnies) et roti (crêpe épaisse). Ça nous a fait bizarre de revoir des femmes en Burka surtout quand elles essayent de se baigner habillées et quoique l´on en dise, le regard que certains hommes portent sur les femmes est assez déroutant. Corentine, même bien couverte et habillée de manière respectable a parfois l'impression d'être regardée comme un morceau de viande. Juste des regards insistants donc rien d'alarmant.

Après un court séjour dans cette ville animée (nous mettrons le résumé à la fin avec notre retour sur Colombo), nous avons poursuivi notre route vers le nord, à Anuradhapura, cité ancienne agréable et étendue.

Comme toujours, le vélo fut la solution la plus pratique pour visiter les environs. La ville est plate et les distances se parcourent facilement. Au programme de la journée, visite de la citadelle, d'un d'agoba (stûpa), d'un temple troglodyte, de l'arbre de Bodhi (arbre sacré le plus ancien du monde sous lequel Bouddha aurait atteint l'éveil).

Sur la route en direction du nord de la ville, nous avons traversé des merveilles archéologiques dont certaines font encore l'objet de fouille. La végétation est très différente de ce que l'on a pu voir auparavant. Le climat est tropical, la nature verte et dense telle une jungle, remplie de palmiers, bananiers, manguiers et autres arbres en fleur. S'y perdre constitue à notre avis l'un des grands charmes du site. Arrivés au niveau de la citadelle et du monastère d'Abhayagiri, nous avons eu la surprise de nous faire arrêter au poste de sécurité nous demandant nos passes d'accès pour la "zone". A vrai dire, nous nous en doutions mais nous pensions pouvoir passer entre les mailles du filet. 25$ d'entrée par personne pour une journée pour voir 2 temples nous parraissait être un prix légèrement disproportionné. Nous avons essayé de faire le tour du site en espérant une négligence heureuse de la part des agents de sécurité mais cela fut un effort vain. Pourtant nous avions dévoilé toute notre palette du parfait petit grugeur: étonnement, ignorance, pitié, négociation, désespoirs... mais les gardes sont restés inflexibles.


Sur cet échec cuisant, nous avons rebroussé chemin en direction des musées gratuits. Le nombre de singes trouvé sur la route dépassait l'entendement. Pour une fois et heureusement, Corentine ne fut pas prise pour cible et nous avons pu avancer sans problèmes pour arriver au dagoba de Ruvanvelisaya. Cet œuvre en forme de bulle blanche et cernée d'une frise où figure des éléphants est l'une des plus originales que nous ayons vu de par sa forme et sa couleur. Par contre, cette fois-ci nos pieds nus n'ont pas été brûlés mais litéralement carbonisés! Le dagoba est entouré d'un agréable parc, parsemé en tous sens de ruines, de vestiges de bassins, de colonnes et de piliers et... de singes (encore et toujours).





Plus loin sur la route se trouve le Sri maha bodhi, l'arbre sacré constituant le centre géographique et spirituel de la ville. Cet immense arbre a poussé à partir d'un rameau apporté des Indes et est, selon les sri lankais, l'arbre le plus ancien du monde mais aussi le plus sacré. Les éléments autour de l'arbre sont ornés de drapeaux de prière. De nombreux pèlerins viennent déposer des offrandes les week-ends et jours de poya (pleine lune).



Plus vite ça brule




La suite de la balade fut interrompue par une pluie battante (nous sommes au tout début de la saison des pluies) qui nous obligea à trouver refuge très rapidement.Très gentillement un couple de Sri lankais, nous voyant trempés, nous invita à nous abriter chez eux pendant une heure le temps que la pluie cesse. Ce n'est qu'une fois arrêté que nous nous sommes rendus dans le temple d'Isurumuniya Vihara, temple troglodyte du IIIe siècle av. J.-C et entouré d'un joli bassin de lotus. D'intéressantes sculptures dans la roche représentent des éléphants s'ébrouant dans l'eau et un couple d'amoureux realisé vers le Ve siècle.






La nuit arrivant, nous sommes vite rentrés à l'hôtel...retour de l'horreur pour Guillaume qui a vu son pire ennemie, THE chauve souris (celle-ci tropicale, faisant environ 1.8m d´envergure et n'y voyez aucun côté marseillais!).

Le lendemain, nous avons refermé une énième fois nos sacs à dos pour aller en direction d'Adam´s peak où nous avons rejoint Leeon, Shoam et Omer (nos copains avec lesquels nous avions fait le trek au Cambodge entre autres).
L'Adam´s peak se situe dans la région montagneuse sur l'une des plus haute montagne du Sri Lanka à 2 243 mètres d'altitude. Il est surtout un haut lieu de pèlerinage pour les Sri-lankais qui en font l'ascension la nuit afin d'admirer le lever du soleil.

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